Le truc c'est que je suis sur il va dire ah mais oui !! Et en meme temps j'ai fait exprés de prendre un truc un peu "exotique" pour faire durer le suspens !!!
Allais je balance le morceau
- Spoiler:
C'est une "Lotus Omega" ou "Vauxhall Carlton Lotus"
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Carac :
480 000 FF (01/05/1991)
21 CV FISCAUX
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES OPEL OMEGA LOTUS
MOTEUR
Type: 6 cylindres en ligne, 24 soupapes
Position: longitudinal AV
Alimentation: Injection Delco Electronics + 2 turbos Garett T25 (0,7 bar) + échangeur air/eau
Cylindrée (cm3): 3 615
Alésage x course (mm): 95 x 85
Puissance maxi (ch à tr/mn): 376 à 5 200
Puissance spécifique (ch/L): 104
Couple maxi (Nm à tr/mn): 557 à 4 200
Couple spécifique (Nm/L): 154,1
TRANSMISSION
AR + autobloquant 45%
Boîte de vitesses (rapports): 6 manuelle
POIDS
Données constructeur (kg): 1 610
Rapport poids/puissance (kg/ch): 4,3
ROUES
Freins Av-Ar (ø mm): Disques ventilés
Pneus Av-Ar: 235/45 - 265/40 ZR 17
PERFORMANCES
Vitesse maxi (km/h): 284
400 m DA: 13,7
1 000 m DA: 24,5
0 à 100 km/h: 5,1
0 à 200 km/h: 19
CONSOMMATION ECE
Moyenne (L/100 Km): NC
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BRITISH AIRWAYS !
Si l'on remonte l'histoire d'Opel, on se rend compte qu'il y a peu de modèles qui ont autant marqué les mémoires que l'éphémère Omega "Lotus". Pour transformer une insipide berline en véritable avion de combat, les ingénieurs du Blitz ont dû faire appel à un partenariat salvateur avec les sorciers anglais. Et pour un coup d'essai, ce fût un coup d'éclat !
Texte: Sébastien DUPUIS - Photos: D.R.
A Hetel, la petite firme de Sir Colin Chapman possède l'art et la manière pour mettre sur roues les plus brillantes mécaniques au sein de châssis époustouflants. Lorsqu'Opel fait appel à eux au début des années 90, c'est justement pour dynamiser une image quelque peu ringuarde et amorphe qui colle à la peau de la société germano-américaine. Le modèle haut de gamme lancé en 1986 remplace la Rekord, mais connaît un succès d'estime bien loin des records... Ses mécaniques 6 cylindres font pâle figure comparées aux oeuvres d'art qui sortent des ateliers de Munich, chez le rival BMW et notamment de sa filiale Motorsport. Alors à Rüsselsheim, suite au rachat par General Motors, les responsables décident de donner un grand coup de plumeau sur l'Omega. Et pour l'occasion, c'est carrément un typhon qui va aller se loger sous son capot ! En confiant l'ensemble de la mutation aux généticiens de Lotus, l'Omega va contre toute attente entrer au panthéon de l'automobile sportive sous forme d'une série limitée explosive.
DESIGN
Lotus n'est pas à son coup d'essai en matière de "transformation". Alors qu'on ne parlait pas encore de tuning, mais plutôt de préparation, la placide Chrysler Sunbeam était devenue Talbot Sunbeam Lotus. On se souvient également de la non moins réussie Ford Cortina Lotus. Sans compter les nombreuses interventions purement mécaniques de Lotus Engineering, comme sur la Corvette ZR1 par exemple. Bref, la cure d'hormones, ça les connaît nos voisins anglais ! En ce qui concerne l'Omega, la mutation ne passe pas inaperçue. Son physique peu avantageux devient pour le coup son premier atout "choc" avec un kit carrosserie complet comprenant des élargisseurs d'ailes, des jantes de bonne largeur, un aileron suggestif et un bouclier avant largement ouvert pour gober un maximum d'air frais. On observe aussi deux grilles d'aération sur le capot destinées à augmenter le refroidissement du gros moteur. Très "tuning", malgré sa teinte (unique) "vert Imperial", l'Opel Omega Lotus passerait pour ridicule s'il n'y avait une argumentation aussi convaincante sur sa fiche technique. Pour le côté pratique de la bête, il s'agit toujours d'une grande berline à 4 portes, accueillante pour 4 passagers et disposant d'un grand coffre et d'une banquette AR rabattable. Des atouts "pratiques" que ne peuvent s'offrir les coupés super-sportifs que cette Lotus est pourtant en mesure de bousculer en termes de performances. Intérieurement en revanche, Lotus s'est simplement contenté d'apposer sa marque de fabrique sur le volant. Les sièges en cuir (de série) permettent au passager de trouver une très bonne position de conduite, avec un réglage de hauteur de l'assise et du volant. Pour se remettre des coups de chauds inévitable lorsqu'on pilote une telle auto, la climatisation est fournie de série également. En revanche, on s'étonne de l'absence de température et de pression d'huile (surtout sur un moteur anglais... hum!) avec un tel joyau de mécanique sous le capot. Même constat pour la qualité de fabrication, on est loin des références allemandes de l'époque comme la Mercedes 500E.
MOTEUR
Le sage 6 cylindres en ligne 24 soupapes de l'Opel Omega 3000 24v subit en Angleterre une véritable métamorphose. Entièrement démonté, il reçoit un vilebrequin et des bielles spécifiques, destinées à encaisser la force de la double suralimentation qu'on lui greffe également au passage, ainsi qu'à augmenter la course et donc par voie de fait la cylindrée globale, qui passe de 3L à 3L6. 6 cylindres 3L6 biturbo, ça vous rappelle rien ? Et bien ce n'est rien moins que la Porsche 993 Turbo ! Voilà qui permet de cerner un peu mieux le niveau attendu de cette rebelle... Et pour cause, lorsqu'on aborde les chiffres, le monde des supercars telles que la Ferrari Testarossa, la Lamborghini Diablo ou même la Honda NSX n'est plus très loin. 376 ch (CEE) à 5200 tr/mn et un couple maxi de brute épaisse (557 Nm à 4200 tr/mn) fourni par les deux turbines Garett T25 (0,7 bar) couplées à un échangeur air/eau. La double suralimentation combinée à l'architecture du 6 en ligne procure un couple très disponible, dès les plus bas régimes, et une force de frappe qui répond présente à la moindre sollicitation, sans temps de réponse. Il en ressort un agrément d'utilisation digne d'une cylindrée beaucoup plus grosse, telle qu'un V12 atmosphérique de 5 ou 6L ! D'ailleurs, la Lotus Omega partage aussi sa boîte ZF manuelle 6 vitesses avec la Corvette ZR1. Les 5 premiers rapports semblent bien adaptés au potentiel du moteur, seule la 6ème est surdémultipliée. Le maniement est bien viril, ferme et précis comme on aime. Sur le plan des performances, la force Herculéenne du "straight six by Lotus" se joue sans encombre des 1600 kilos de l'américano-allemande élevée au Burger-Choucroute. Pour illustrer ce potentiel mécanique hors norme, la graduation à 300 du compteur de vitesse est juste "suffisante" ! Avec 284 km/h chrono, la grosse Opel file à l'anglaise à la vitesse d'un Avion ! Les accélérations ne sont pas en reste, les gros gommards des deux seules roues motrices arrières fondent comme neige au soleil pour passer les 58 Mkg. Un vrai exercice de maîtrise du pied droit est nécessaire pour atteindre 100 km/h en 5"1 et passer la borne en 24"5. Toutefois, pour réaliser ces temps canon, il convient d'avoir une certaine habitude et une bonne maîtrise de la cavalerie pour ne pas faire du surplace... Mais quand on y parvient, il n'y a guère que l'Alpina B10 biturbo qui puisse jouer à armes égales dans cette catégorie des berlines supersportives. A titre d'exemple, la 2nde vous catapulte déjà à près de 130 km/h et la 3ème à plus de 170 ! Bref, comme on dit dans le jargon, ça pousse sévèrement. En contrepartie, ça boit beaucoup aussi. On a rien sans rien. Les anglaises ont toujours aimé la bibine et cette "Opelotus" ne déroge pas à la règle. Comptez environ 18L aux 100 en profitant de toute la générosité du bloc turbocompressé et au moins 30L sur circuit, seul espace réservé où vous pourrez jouir du tempérament de feu de cette berline peu ordinaire. Le réservoir de 75L n'est donc pas de trop...
CHASSIS
Passer au sol convenablement 376 ch aux seules roues arrières n'est pas une sinécure, surtout en partant d'une base de berline pas spécialement sportive. Là encore, la talent des ingénieurs Lotus va frapper. L'Omega subit un renforcement majeur de sa structure ainsi que toutes les évolutions qui caractérisent une voiture de course. Châssis rabaissé, amortisseurs et ressorts nettement plus fermes, barre anti-roulis de section majorée et on note même un correcteur d'assiette sur l'essieu arrière, comme la Mercedes 190E 2.5-16 avant elle. Le train avant type McPherson avec triangles inférieurs et les suspensions arrière à triangles obliques permettent d'obtenir un comportement souverain, à défaut d'un vrai confort. Conjugué à cette assiette constante, et compte tenu de la vitesse maximale potentielle de l'engin, l'aileron n'est pas là que pour se donner l'air. L'air, il l'utilise pour diminuer la portance qui s'exerce sur la carrosserie. Le Cx de 0,30 et le Scx de 0,69 confirment que cette Opel bodybuildée ne perd pas trop en aérodynamisme. Pour coller à l'asphalte, la Lotus Omega se pare également de jolies jantes 17 pouces Ronal, chaussées généreusement de pneus (unidirectionnels de préférence) 235/45 devant et 265/40 derrière. COmme il se doit, un différentiel autobloquant à 45% est monté sur le pont, ce qui soulage la motricité lorsqu'il faut envoyer les 58 Mkg ! Toutefois, l'Opel Omega Lotus peut être rangée dans le rayon des sportives à l'ancienne car elle écarte de sa dotation presque toute béquille électronique... y compris l'antipatinage. Sans doute conscients de cette caractéristique, l'Omega est naturellement sous-vireuse par ses réglages et sa répartition des masses (58% AV, 42% AR), ceci compensant cela. Une autre caractéristique qui rend son pilotage extrêmement pointu car pour faire déboîter l'arrière proprement et maintenir une dérive, il faut faire preuve de véritables dons d'équilibriste. Comme seule "aide à la conduite", on note la présence d'un ABS Bosch. Si la capacité d'accélération est phénoménale, la capacité de décélération l'est tout autant. On tutoie ici les références en la matière tel que Porsche. Stoppée par 4 gros disques ventilés AP Racing de 330 mm pincés par des étriers à 4 et 2 pistons qui se jouent avec efficacité des 1600 Kg de la berline.
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Article : Lotus Club de france.
Le rachat de Lotus par General Motors donna naissance à une multitude de projets et de collaborations entre les deux marques dont certains eurent un retentissement spectaculaire.
C'est bien le cas avec cette voiture : l'Opel Omega Lotus (appelée également Vauxhall Carlton Lotus en Grande-Bretagne).
D'origine, l'Opel Omega dont il s'agit est une berline familliale apparue en 1978 en remplacement de l'Opel Rekord. 4 portes animée par des moteurs à 4 cylindres de 1800cc et 2 litres, et par un 6 cylindres de 2,6 litres, cette voiture avait une vocation de voiture pour père tranquille.
Mais voilà, Opel veut dynamiser son image de marque (ça lui arrive souvent : voire l'Opel Speedster), et pour cela, s'adresse à sa nouvelle acquisition Lotus Engineering. Les ingénieurs de Lotus n'y vont pas avec le dos de la cuillère, puisqu'ils transforment cette paisible voiture en rien moins que la berline de série la plus rapide de tous les temps (à cette époque).
Le moteur est réalésé à 3,6 litres (!), équipé d'une culasse moderne à 4 soupapes par cylindre, de deux turbo-compresseurs soufflant dans des échangeurs de température air-eau, et de tout ce qu'il faut pour refroidir ce bouilleur qui développe alors 377 chevaux et plus de 50 m.kg de couple ! Le tout passe dans une boîte de vitesses manuelle à 6 rapports (celle de la Corvette ZR-1, une autre collaboration GM-Lotus).
Les suspensions sont totalement revues, le freinage est remplacé par des étriers à 4 pistons AP Racing à l'avant comme à l'arrière, avec disques ventilés de 330 mm de diamètre à l'avant et 306 à l'arrière. Les roues sont équipées de gommards monstrueux (235/45 ZR17 à l'avant et 265/40 ZR17 à l'arrière) qui débordent littéralement des excroissances d'ailes pourtant généreuses.
Cette voiture digne de Mad Max crée à son lancement un tel émoi dans la population Britannique qu'Opel évoque la possibilité d'en cesser la vente. En pleine période de frénésie sécuritaire, ce boulet de canon faisait effectivement très peu "politically correct". Heureusement, rien ne s'arrête, et les bêtes noires (ou vert foncé, les seules couleurs disponibles) écûment les routes Européennes en infligeant des fessées à bien des prétendues supercars rencontrées sur leur route.
Car les performances de l'engin sont exceptionnelles pour un tel gabarit, et surtout pour l'époque : plus de 285 km/h en pointe (en 5ème), 5,1 seconde de 0 à 100 km/h et 24 secondes au km départ arrêté. Même aujourd'hui, il faut chercher très haut dans la gamme de prix pour retrouver ce genre de performances. Le tout pour une réelle berline à 4 vraies places dans le confort du cuir et avec une stéréo de bonne qualité !
Ainsi gréée, l'Opel devient une auto sauvage. La tenue de route de l'engin est saine si tant est que l'on reste maître de son pied droit et conscient de la masse totale supérieure à 1500 kg. A part l'ABS, il n'y a aucune aide à la conduite, et les débordements ne manquent pas.
La voiture aura un succès commercial assez mitigé, puisque seules 950 voitures furent construites, dont 59 vendues en France.
Côté entretien courant, cette auto n'est pas économe : l'embrayage déguste, les pneus également, et toute la transmission est sensible au mode de conduite du propriétaire. La commande d'embrayage est connue comme un point faible et a été sujette à renforcement (rappel). Enfin, la suspension arrière est équipée d'un système pneumatique de correction d'assiette qui peut tomber en panne et provoque une usure anormale des pneus et dégrade sensiblement la tenue de route.
Par ailleurs, cet OVNI est devenu très peu connu des concessionnaires qui n'ont plus vraiment les ouvriers qualifiés pour l'entretenir, et les délais pour obtenir des pièces spécifiques (et il y en a beaucoup) peuvent se compter en semaines voire en mois. Par exemple, seuls 4 concessionnaires ont été homologués en France pour assurer le suivi des Lotus Omega.
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